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Date de sortie : 2002

Paroles

  • Plus rien n’est pareil

    Depuis mon réveil

    Décembre est en été

    L’an 2000 sommeille

    Plus rien n’est pareil

    Depuis toi mon soleil

    Mon coeur est plus léger

    Mes souliers ont des ailes

    Plus besoin de lumière

    À peine un peu d’air

    Tu es le sel de ma terre

    Mon point de repère

    Plus jamais besoin de gloire

    Je suis ton faire valoir

    Tu es mon beau chevalier

    Le héros de mon histoire

    Mon plus bel espoir

    Au-delà des mots, ma vie entière,

    Que pour toi

    Au-delà des mots, mon amour pour

    Toi, te cédant la voie

    Plus besoin de tout ça

    J’irai ou tu iras

    Ici et par delà

    Mes grands pieds dans tes petits pas

    Plus jamais besoin de rien

    Que mon doigt dans ta main

    Mon beau magicien

    Tu as coloré mes dessins

    Enchanté mes matins

    Au-delà des mots, ma vie entière,

    Que pour toi

    Au-delà des mots, mon amour pour toi,

    Te cédant la voie

    Plus besoin de tout ça

    J’irai où tu iras

    Ici et là-bas

    Bien au-delà de moi

    Au-delà des mots, ma vie entière,

    Que pour toi

    Au-delà des mots, mon amour pour toi,

    Te cédant la voie

    Paroles : Nancy Dumais Musique : Martin Bachand / Nancy Dumais

  • Tu sais rien des bras qui me retiennent

    Lorsque je veux courir vers toi

    Ni de cette morsure qui me broie

    Tu sais rien des rêves qui me poursuivent

    Dans mes refuges les plus secrets

    Lorsque la nuit dépose ses ailes sur moi

    Je vois ton nom sur le coin des murs

    Sur les portes claquées de l’hiver trop dur

    Dans le bruit du vent soufflé des serrures

    J’entends ta voix qui murmure

    Tu sais rien de cette mer de silence

    Qui m’entoure et me tourmente

    Lorsque le mal de toi me tord le ventre

    Ni de ces longs chemins sans lumières

    Où on s’aventure et se perd

    Tout en sachant qu’on est vaincu d’avance

    Je vois ton nom sur le coin des murs

    Sur les portes claquées de l’hiver trop dur

    Dans le bruit du vent soufflé des serrures

    J’entends ta voix qui murmure

    Alors je t’en prie ne me juges pas

    Si ce soir je n’suis pas là

    Et si demain non plus tu n’me vois pas

    Je vois ton nom sur le coin des murs

    Sur les portes claquées de l’hiver trop dur

    Dans le bruit du vent soufflé des serrures

    J’entends ta voix qui murmure

    Alors je t’en prie ne me juges pas

    Si ce soir je n’suis pas là

    Et si demain non plus tu n’me vois pas

    Paroles & musique : Alain Simard

  • Le jour où tu n’reviendras pas

    Sera un jour de fureur et de bruit

    Même le silence aura peur de moi

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Je crois qu’ le jour se changera en nuit

    Et tous les loups hurleront dans les bois

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Pars, si tu dois partir

    Pars, si c’est plus fort que toi

    Si la poussière du chemin t’appelle

    Prends ta valise et va vers le ciel

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Sera un jour de frayeur infinie

    Les grands soldats quitteront le combat

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Le jour où tu n’reviendras pas

    La neige aura la couleur de la suie

    Même le soleil mourra de froid

    Le jour où tu n’reviendras pas

    Pars, si tu dois partir

    Pars, si c’est plus fort que toi

    Si la poussière du chemin t’appelle

    Prends ta valise et va vers le ciel

    Pars, si tu dois partir

    Pars, sans te soucier de moi

    Je sais qu’au bout de ta route rebelle

    Je serai là et tu reviendras.

    Pars, si tu dois partir

    Pars, si c’est plus fort que toi

    Si la poussière du chemin t’appelle

    Prends ta valise et va vers le ciel

    Pars, si tu dois partir

    Pars, sans te soucier de moi

    Je sais qu’au bout de ta route rebelle

    Je serai là et tu reviendras.

    Paroles : Thierry Séchan  | Musique : Sylvain Cossette / Matt Laurent 

  • Je ne sais plus quoi dire

    À tant parler de toi

    J’ai passé l’avenir

    Dans l’ombre de tes pas

    Je ne sais plus quoi dire

    Aucun mot n’est pareil

    Ni après ton plaisir

    Ni pendant ton sommeil

    Je ne sais plus quoi dire

    Quand je touche ta peau

    J’ai si peur de trahir

    Le silence et les mots

    Je ne sais plus quoi dire

    À tant parler de toi

    J’ai passé l’avenir

    Dans l’ombre de tes bras

    Des livres j’en ai lu

    J’en ai plein la mémoire

    Et pourtant je suis nue

    Dans ton moindre regard

    Et mes jours et mes nuits

    Pour toi seule reviennent

    On dirait que ma vie

    N’est qu’un jeu de la tienne

    Et je tremble devant

    Ce que je vais écrire

    Et j’ai si peu de temps

    (refrain)

    Paroles : Roger Tabra | Musique : Sylvain Michel

  • Y’a des enfants qui jouent

    Qui jouent comme des enfants

    Qui disent : «Quand on s’ra grands

    On se mariera d’amour »

    Ici, y’a des beaux nuages blancs

    Qui passent comme des chalands

    Sans déranger les gens

    Là-bas, y a des enfants qui tombent

    Et qui n’se relèvent pas

    Et qui n’savent pas pourquoi

    Y’a plus jamais d’amour

    Là-bas, y’a des ciels de corbeaux

    Et des coeurs en lambeaux

    Qui ne trouvent plus leurs mots

    Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi

    C’est pas pareil ici, là-bas

    Ici, là-bas, j’me demande pourquoi

    La vie n’fait pas le même poids

    Y’a des matins d’printemps

    Les oiseaux sont contents

    Y’a tout plein d’amoureux

    Qui voient la vie en bleu

    Ici, y’a des mômes qu’ont d’l’argent

    Et des bagues en vrais diamants

    Et d’l’avenir pour mille ans

    Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi

    C’est pas pareil ici, là-bas

    Ici, là-bas, j’me demande pourquoi

    La vie n’fait pas le même poids

    Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi

    C’est pas pareil ici, là-bas

    Ici, là-bas, j’me demande pourquoi

    La vie n’fait pas le même poids

    Là-bas y’a des nuits sans sommeil

    Plus rien vous émerveille

    Les oiseaux n’se cachent plus

    Pour mourir dans la rue

    Là-bas y’a des nuits sans sommeil

    Plus rien vous émerveille

    Les oiseaux n’se cachent plus

    Pour mourir dans la rue

    Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi

    C’est pas pareil ici, là-bas

    Ici, là-bas, j’me demande pourquoi

    La vie n’fait pas le même poids

    Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi

    C’est pas pareil ici, là-bas

    Ici, là-bas, j’me demande pourquoi

    La vie n’fait pas le même poids

    Paroles : Thierry Séchan | Musique : Sylvain Cossette

  • Tous les hommes savent depuis qu’ils sont vivants

    Qu’ils seront les esclaves de la fuite du temps

    Tous les hommes savent qu’ils porteront l’amour

    Pareil à des entraves jusqu’à la fin des jours

    Tous les hommes savent tous les hommes oublient

    Que c’est la mort qui lave le visage de la vie

    Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu

    Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues

    Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps

    Pareil à des épaves au fond de l’océan

    Tous les hommes espèrent un jour toucher le ciel

    Comment faut-il faire comment voler sans ailes

    Leurs bras sont trop lourds, trop lourde la croix

    Mais nous sommes trop sourds pour entendre la voix

    Tous les hommes savent tous les hommes ignorent

    Que c’est la vie qui lave le visage de la mort

    Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu

    Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues

    Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps

    Pareil à des épaves au fond de l’océan

    Tous les hommes attendent et prient en attendant

    Et c’est ainsi qu’ils vendent leurs âmes au plus offrant

    Tous les hommes savent tous les hommes oublient

    Que c’est la mort qui lave le visage de la vie

    Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu

    Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues

    Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps

    Pareil à des épaves au fond de l’océan

    Au bout de la souffrance tous les hommes pensent

    Qu’ils deviendront des anges.

    Paroles : Roger Tabra | Musique : Éric Lapointe 

  • Je t’ai attendu si patiemment

    Comme personne n’attend personne

    Je t’ai attendu si longuement

    Sur la route de Madison

    Je t’ai attendu comme une enfant

    Attend la sortie de l’école

    Je t’ai attendu impatiemment

    Sur la route de Madison

    Et puis, et puis

    Tu es venu me dire ces mots de pluie

    Parce que je t’aime, alors je m’en irai

    Et puis, et puis

    Tu as écrit sur ma table de nuit

    Ces mots : Je t’aime, alors je resterai

    Je t’ai attendu comme un printemps

    Après tant d’hivers monotones

    Je t’ai attendu si violemment

    Sur la route de Madison

    Je t’ai attendu si patiemment

    Comme personne n’attend personne

    Je t’ai attendu si longuement

    Sur la route de Madison

    Et puis, et puis

    Tu es venu me dire ces mots de pluie

    Parce que j’aime, alors je m’en irai

    Et puis, et puis

    Tu as écrit sur ma table de nuit

    Ces mots : Je t’aime, alors je resterai

    Et puis, et puis

    Tu es venu me dire ces mots de pluie

    Parce que j’aime, alors je m’en irai

    Et puis, et puis

    Tu as écrit sur ma table de nuit

    Ces mots : Je t’aime, alors je resterai

    Je resterai.

    Paroles : Thierry Séchan | Musique : Sylvain Michel 

  • Il pleuvait sur Paris et longue était l’attente

    De tes pas sous la pluie, de tes yeux couleur menthe

    Je venais de là-bas, du pays du grand froid

    Mes mains ne tremblaient pas, mes lèvres, un peu, je crois

    Et puis j’ai reconnu ta voix dans la tourmente

    Ta voix tout droit venue du royaume où l’on chante

    Je n’avais plus de mots, je n’étais plus qu’un rire

    Et dans mes yeux, de l’eau qui coulait pour te dire:

    Mon chevalier, mon roi de France

    Mon amour aux mille blessures

    Fais-moi entrer dans tes silences

    Et me blottir sous ton armure

    Mon chevalier, mon roi de France

    Je te suivrai, je te le jure

    Sur tous les chemins de l’enfance

    Et sous la mer et dans l’azur

    Tu parlais de Venise et de tes vies errantes

    De ta mélancolie dans la forêt dormante

    Tu disais que le vent connaissait tes secrets

    Et qu’une fille, un jour, les avait transpercés

    Je t’ai pris par la main comme une adolescente

    Et je t’ai raconté les étoiles absentes

    Les astres disparus dans la nuit des soupirs

    Et le coeur d’une femme en forme d’avenir

    Mon chevalier, mon roi de France

    Mon amour aux mille blessures

    Fais-moi entrer dans tes silences

    Et me blottir sous ton armure

    Mon chevalier, mon roi de France

    Je te suivrai, je te le jure

    Sur tous les chemins de l’enfance

    Et sous la mer et dans l’azur

    Mon chevalier, mon roi de France

    Mon amour aux mille blessures

    Fais-moi entrer dans tes silences

    Et me blottir sous ton armure

    Mon chevalier, mon roi de France

    Je te suivrai, je te le jure

    Sur tous les chemins de l’enfance

    Et sous la mer et dans l’azur

    Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie 

  • Remember Corsica

    Quand c’était en septembre

    Que tu venais toucher

    Au piano de ma chambre

    C’était un air ancien

    Qui parlait d’Isola

    Et les larmes au coeur

    Que j’avais dans mes bras

    Remember Corsica

    Et des neiges et des cendres

    Quand tu m’aidais parfois

    De là-haut à descendre

    Me montrant le sentier

    Qui me coupait la voix

    Tant j’avais le vertige

    Et tant d’amour pour toi

    I do remember, je me souviens

    I do remember

    Remember Corsica

    Et de la chanson tendre

    Que chantaient les étoiles

    Quand elles guidaient nos pas

    La grande ourse endormie

    Surgissait de son antre

    Pour lui dire à l’oreille

    Aller embrasse la

    Remember Corsica

    Et de l’aube tremblante

    Où nos corps déchirés

    Ont déchiré nos draps

    Tes caresses émeraude

    Me taraudent et me hantent

    Un sourire une nuit

    Et tout s’arrête là

    I do remember, je me souviens

    I do remember

    I do remember, je me souviens

    I do remember

    Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie

  • Pour un peu l’oublier

    elle a repeint la chambre

    arraché décembre

    d’son calendrier

    toute seule elle s’enivre

    d’alcool et de colère

    elle brûle les livres

    qu’il a laissés derrière

    Son homme est en dérive

    elle vague à l’âme amère

    son homme est en amour

    c’est une femme à la mer

    Elle devine des voix

    dans I’écho des cuisines

    dans les maisons voisines

    elle entend ces voix là

    c’est comme Ia vie qui danse

    en fou rires en murmures

    elle épingle en silence

    une photo sur le mur

    Son homme est en vacances

    elle vague à l’âme amère

    son homme est en amour

    c’est une femme à la mer

    C’est une femme à la mer

    au fond d’elle-même elle coule

    et la vague la roule en tourbillons d’hier

    son corps est en hiver

    c’est une femme à la mer

    c’est une femme à la mer

    elle déteste son âge

    maudit celui de l’autre

    fait semblant d’être sage

    et de r’monter la côte

    mais en-dedans elle rage

    de se trouver si vieille

    d’lui souhaiter des orages

    et de l’aimer pareil

    Son homme est en voyage

    elle vague à l’âme amère

    son homme est en amour

    c’est une femme à la mer

    c’est une femme à la mer

    Paroles & musique : Michel Rivard 

  • Sergueï est au piano dans ce bar tamisé

    Empli de grands défunts aux ombres irisées

    Et tandis que ses mains venues de Moldavie

    Nous racontent Chopin et le pauvre Satie

    Je caresse tes yeux de mes yeux éblouis

    Sergueï est au piano et le Steinway ravi

    Résonne d’Hemingway sous le ciel de Paris

    Et tandis que ses mains courent sur le clavier

    Ce sont des flots d’amour que je verse à tes pieds

    Ce sont des flots d’amour que je verse à tes pieds

    Joue, Sergueï, joue

    Ma joue contre sa joue

    Le temps s’est arrêté

    Joue, Sergueï, joue

    Et si nos doigts se nouent

    Laisse les tiens danser

    Et si nos doigts se nouent

    Laisse les tiens danser

    Sergueï est au piano dans ce bar enivré

    Où Verlaine passa lorsque son cœur pleurait

    Et tandis que ses mains, par les blanches blanchies

    Dessinent un lendemain dans le noir de la nuit

    Je tremble en embrassant tes lèvres inouïes

    Sergueï est au piano et les anges sourient

    Aux mariés nouveaux de Chagall endormi

    Et tandis que ses mains pleurent comme un champ de blé

    Je contemple ton cœur qui m’a fait prisonnier

    Je contemple ton cœur qui m’a fait prisonnier

    Joue, Sergueï, joue

    Ma joue contre sa joue

    Le temps s’est arrêté

    Joue, Sergueï, joue

    Et si nos doigts se nouent

    Laisse les tiens danser

    Et si nos doigts se nouent

    Laisse les tiens danser

    Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie 

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