Paroles
Plus rien n’est pareil
Depuis mon réveil
Décembre est en été
L’an 2000 sommeille
Plus rien n’est pareil
Depuis toi mon soleil
Mon coeur est plus léger
Mes souliers ont des ailes
Plus besoin de lumière
À peine un peu d’air
Tu es le sel de ma terre
Mon point de repère
Plus jamais besoin de gloire
Je suis ton faire valoir
Tu es mon beau chevalier
Le héros de mon histoire
Mon plus bel espoir
Au-delà des mots, ma vie entière,
Que pour toi
Au-delà des mots, mon amour pour
Toi, te cédant la voie
Plus besoin de tout ça
J’irai ou tu iras
Ici et par delà
Mes grands pieds dans tes petits pas
Plus jamais besoin de rien
Que mon doigt dans ta main
Mon beau magicien
Tu as coloré mes dessins
Enchanté mes matins
Au-delà des mots, ma vie entière,
Que pour toi
Au-delà des mots, mon amour pour toi,
Te cédant la voie
Plus besoin de tout ça
J’irai où tu iras
Ici et là-bas
Bien au-delà de moi
Au-delà des mots, ma vie entière,
Que pour toi
Au-delà des mots, mon amour pour toi,
Te cédant la voie
Paroles : Nancy Dumais Musique : Martin Bachand / Nancy Dumais
Tu sais rien des bras qui me retiennent
Lorsque je veux courir vers toi
Ni de cette morsure qui me broie
Tu sais rien des rêves qui me poursuivent
Dans mes refuges les plus secrets
Lorsque la nuit dépose ses ailes sur moi
Je vois ton nom sur le coin des murs
Sur les portes claquées de l’hiver trop dur
Dans le bruit du vent soufflé des serrures
J’entends ta voix qui murmure
Tu sais rien de cette mer de silence
Qui m’entoure et me tourmente
Lorsque le mal de toi me tord le ventre
Ni de ces longs chemins sans lumières
Où on s’aventure et se perd
Tout en sachant qu’on est vaincu d’avance
Je vois ton nom sur le coin des murs
Sur les portes claquées de l’hiver trop dur
Dans le bruit du vent soufflé des serrures
J’entends ta voix qui murmure
Alors je t’en prie ne me juges pas
Si ce soir je n’suis pas là
Et si demain non plus tu n’me vois pas
Je vois ton nom sur le coin des murs
Sur les portes claquées de l’hiver trop dur
Dans le bruit du vent soufflé des serrures
J’entends ta voix qui murmure
Alors je t’en prie ne me juges pas
Si ce soir je n’suis pas là
Et si demain non plus tu n’me vois pas
Paroles & musique : Alain Simard
Le jour où tu n’reviendras pas
Sera un jour de fureur et de bruit
Même le silence aura peur de moi
Le jour où tu n’reviendras pas
Le jour où tu n’reviendras pas
Je crois qu’ le jour se changera en nuit
Et tous les loups hurleront dans les bois
Le jour où tu n’reviendras pas
Pars, si tu dois partir
Pars, si c’est plus fort que toi
Si la poussière du chemin t’appelle
Prends ta valise et va vers le ciel
Le jour où tu n’reviendras pas
Sera un jour de frayeur infinie
Les grands soldats quitteront le combat
Le jour où tu n’reviendras pas
Le jour où tu n’reviendras pas
La neige aura la couleur de la suie
Même le soleil mourra de froid
Le jour où tu n’reviendras pas
Pars, si tu dois partir
Pars, si c’est plus fort que toi
Si la poussière du chemin t’appelle
Prends ta valise et va vers le ciel
Pars, si tu dois partir
Pars, sans te soucier de moi
Je sais qu’au bout de ta route rebelle
Je serai là et tu reviendras.
Pars, si tu dois partir
Pars, si c’est plus fort que toi
Si la poussière du chemin t’appelle
Prends ta valise et va vers le ciel
Pars, si tu dois partir
Pars, sans te soucier de moi
Je sais qu’au bout de ta route rebelle
Je serai là et tu reviendras.
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Sylvain Cossette / Matt Laurent
Je ne sais plus quoi dire
À tant parler de toi
J’ai passé l’avenir
Dans l’ombre de tes pas
Je ne sais plus quoi dire
Aucun mot n’est pareil
Ni après ton plaisir
Ni pendant ton sommeil
Je ne sais plus quoi dire
Quand je touche ta peau
J’ai si peur de trahir
Le silence et les mots
Je ne sais plus quoi dire
À tant parler de toi
J’ai passé l’avenir
Dans l’ombre de tes bras
Des livres j’en ai lu
J’en ai plein la mémoire
Et pourtant je suis nue
Dans ton moindre regard
Et mes jours et mes nuits
Pour toi seule reviennent
On dirait que ma vie
N’est qu’un jeu de la tienne
Et je tremble devant
Ce que je vais écrire
Et j’ai si peu de temps
(refrain)
Paroles : Roger Tabra | Musique : Sylvain Michel
Y’a des enfants qui jouent
Qui jouent comme des enfants
Qui disent : «Quand on s’ra grands
On se mariera d’amour »
Ici, y’a des beaux nuages blancs
Qui passent comme des chalands
Sans déranger les gens
Là-bas, y a des enfants qui tombent
Et qui n’se relèvent pas
Et qui n’savent pas pourquoi
Y’a plus jamais d’amour
Là-bas, y’a des ciels de corbeaux
Et des coeurs en lambeaux
Qui ne trouvent plus leurs mots
Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi
C’est pas pareil ici, là-bas
Ici, là-bas, j’me demande pourquoi
La vie n’fait pas le même poids
Y’a des matins d’printemps
Les oiseaux sont contents
Y’a tout plein d’amoureux
Qui voient la vie en bleu
Ici, y’a des mômes qu’ont d’l’argent
Et des bagues en vrais diamants
Et d’l’avenir pour mille ans
Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi
C’est pas pareil ici, là-bas
Ici, là-bas, j’me demande pourquoi
La vie n’fait pas le même poids
Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi
C’est pas pareil ici, là-bas
Ici, là-bas, j’me demande pourquoi
La vie n’fait pas le même poids
Là-bas y’a des nuits sans sommeil
Plus rien vous émerveille
Les oiseaux n’se cachent plus
Pour mourir dans la rue
Là-bas y’a des nuits sans sommeil
Plus rien vous émerveille
Les oiseaux n’se cachent plus
Pour mourir dans la rue
Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi
C’est pas pareil ici, là-bas
Ici, là-bas, j’me demande pourquoi
La vie n’fait pas le même poids
Ici, là-bas, j’me d’mande pourquoi
C’est pas pareil ici, là-bas
Ici, là-bas, j’me demande pourquoi
La vie n’fait pas le même poids
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Sylvain Cossette
Tous les hommes savent depuis qu’ils sont vivants
Qu’ils seront les esclaves de la fuite du temps
Tous les hommes savent qu’ils porteront l’amour
Pareil à des entraves jusqu’à la fin des jours
Tous les hommes savent tous les hommes oublient
Que c’est la mort qui lave le visage de la vie
Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu
Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues
Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps
Pareil à des épaves au fond de l’océan
Tous les hommes espèrent un jour toucher le ciel
Comment faut-il faire comment voler sans ailes
Leurs bras sont trop lourds, trop lourde la croix
Mais nous sommes trop sourds pour entendre la voix
Tous les hommes savent tous les hommes ignorent
Que c’est la vie qui lave le visage de la mort
Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu
Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues
Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps
Pareil à des épaves au fond de l’océan
Tous les hommes attendent et prient en attendant
Et c’est ainsi qu’ils vendent leurs âmes au plus offrant
Tous les hommes savent tous les hommes oublient
Que c’est la mort qui lave le visage de la vie
Tous les hommes savent qu’ils ont déjà perdu
Et c’est pour ça qu’ils gravent leurs noms sur des statues
Tous les hommes savent qu’ils dormiront longtemps
Pareil à des épaves au fond de l’océan
Au bout de la souffrance tous les hommes pensent
Qu’ils deviendront des anges.
Paroles : Roger Tabra | Musique : Éric Lapointe
Je t’ai attendu si patiemment
Comme personne n’attend personne
Je t’ai attendu si longuement
Sur la route de Madison
Je t’ai attendu comme une enfant
Attend la sortie de l’école
Je t’ai attendu impatiemment
Sur la route de Madison
Et puis, et puis
Tu es venu me dire ces mots de pluie
Parce que je t’aime, alors je m’en irai
Et puis, et puis
Tu as écrit sur ma table de nuit
Ces mots : Je t’aime, alors je resterai
Je t’ai attendu comme un printemps
Après tant d’hivers monotones
Je t’ai attendu si violemment
Sur la route de Madison
Je t’ai attendu si patiemment
Comme personne n’attend personne
Je t’ai attendu si longuement
Sur la route de Madison
Et puis, et puis
Tu es venu me dire ces mots de pluie
Parce que j’aime, alors je m’en irai
Et puis, et puis
Tu as écrit sur ma table de nuit
Ces mots : Je t’aime, alors je resterai
Et puis, et puis
Tu es venu me dire ces mots de pluie
Parce que j’aime, alors je m’en irai
Et puis, et puis
Tu as écrit sur ma table de nuit
Ces mots : Je t’aime, alors je resterai
Je resterai.
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Sylvain Michel
Il pleuvait sur Paris et longue était l’attente
De tes pas sous la pluie, de tes yeux couleur menthe
Je venais de là-bas, du pays du grand froid
Mes mains ne tremblaient pas, mes lèvres, un peu, je crois
Et puis j’ai reconnu ta voix dans la tourmente
Ta voix tout droit venue du royaume où l’on chante
Je n’avais plus de mots, je n’étais plus qu’un rire
Et dans mes yeux, de l’eau qui coulait pour te dire:
Mon chevalier, mon roi de France
Mon amour aux mille blessures
Fais-moi entrer dans tes silences
Et me blottir sous ton armure
Mon chevalier, mon roi de France
Je te suivrai, je te le jure
Sur tous les chemins de l’enfance
Et sous la mer et dans l’azur
Tu parlais de Venise et de tes vies errantes
De ta mélancolie dans la forêt dormante
Tu disais que le vent connaissait tes secrets
Et qu’une fille, un jour, les avait transpercés
Je t’ai pris par la main comme une adolescente
Et je t’ai raconté les étoiles absentes
Les astres disparus dans la nuit des soupirs
Et le coeur d’une femme en forme d’avenir
Mon chevalier, mon roi de France
Mon amour aux mille blessures
Fais-moi entrer dans tes silences
Et me blottir sous ton armure
Mon chevalier, mon roi de France
Je te suivrai, je te le jure
Sur tous les chemins de l’enfance
Et sous la mer et dans l’azur
Mon chevalier, mon roi de France
Mon amour aux mille blessures
Fais-moi entrer dans tes silences
Et me blottir sous ton armure
Mon chevalier, mon roi de France
Je te suivrai, je te le jure
Sur tous les chemins de l’enfance
Et sous la mer et dans l’azur
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie
Remember Corsica
Quand c’était en septembre
Que tu venais toucher
Au piano de ma chambre
C’était un air ancien
Qui parlait d’Isola
Et les larmes au coeur
Que j’avais dans mes bras
Remember Corsica
Et des neiges et des cendres
Quand tu m’aidais parfois
De là-haut à descendre
Me montrant le sentier
Qui me coupait la voix
Tant j’avais le vertige
Et tant d’amour pour toi
I do remember, je me souviens
I do remember
Remember Corsica
Et de la chanson tendre
Que chantaient les étoiles
Quand elles guidaient nos pas
La grande ourse endormie
Surgissait de son antre
Pour lui dire à l’oreille
Aller embrasse la
Remember Corsica
Et de l’aube tremblante
Où nos corps déchirés
Ont déchiré nos draps
Tes caresses émeraude
Me taraudent et me hantent
Un sourire une nuit
Et tout s’arrête là
I do remember, je me souviens
I do remember
I do remember, je me souviens
I do remember
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie
Pour un peu l’oublier
elle a repeint la chambre
arraché décembre
d’son calendrier
toute seule elle s’enivre
d’alcool et de colère
elle brûle les livres
qu’il a laissés derrière
Son homme est en dérive
elle vague à l’âme amère
son homme est en amour
c’est une femme à la mer
Elle devine des voix
dans I’écho des cuisines
dans les maisons voisines
elle entend ces voix là
c’est comme Ia vie qui danse
en fou rires en murmures
elle épingle en silence
une photo sur le mur
Son homme est en vacances
elle vague à l’âme amère
son homme est en amour
c’est une femme à la mer
C’est une femme à la mer
au fond d’elle-même elle coule
et la vague la roule en tourbillons d’hier
son corps est en hiver
c’est une femme à la mer
c’est une femme à la mer
elle déteste son âge
maudit celui de l’autre
fait semblant d’être sage
et de r’monter la côte
mais en-dedans elle rage
de se trouver si vieille
d’lui souhaiter des orages
et de l’aimer pareil
Son homme est en voyage
elle vague à l’âme amère
son homme est en amour
c’est une femme à la mer
c’est une femme à la mer
Paroles & musique : Michel Rivard
Sergueï est au piano dans ce bar tamisé
Empli de grands défunts aux ombres irisées
Et tandis que ses mains venues de Moldavie
Nous racontent Chopin et le pauvre Satie
Je caresse tes yeux de mes yeux éblouis
Sergueï est au piano et le Steinway ravi
Résonne d’Hemingway sous le ciel de Paris
Et tandis que ses mains courent sur le clavier
Ce sont des flots d’amour que je verse à tes pieds
Ce sont des flots d’amour que je verse à tes pieds
Joue, Sergueï, joue
Ma joue contre sa joue
Le temps s’est arrêté
Joue, Sergueï, joue
Et si nos doigts se nouent
Laisse les tiens danser
Et si nos doigts se nouent
Laisse les tiens danser
Sergueï est au piano dans ce bar enivré
Où Verlaine passa lorsque son cœur pleurait
Et tandis que ses mains, par les blanches blanchies
Dessinent un lendemain dans le noir de la nuit
Je tremble en embrassant tes lèvres inouïes
Sergueï est au piano et les anges sourient
Aux mariés nouveaux de Chagall endormi
Et tandis que ses mains pleurent comme un champ de blé
Je contemple ton cœur qui m’a fait prisonnier
Je contemple ton cœur qui m’a fait prisonnier
Joue, Sergueï, joue
Ma joue contre sa joue
Le temps s’est arrêté
Joue, Sergueï, joue
Et si nos doigts se nouent
Laisse les tiens danser
Et si nos doigts se nouent
Laisse les tiens danser
Paroles : Thierry Séchan | Musique : Daniel Lavoie